Le Luc en Provence
Nos vins et cépages
Le rosé est un art inimitable que les vignerons provençaux cultivent avec passion.
Une robe tendre, claire et limpide, un nez délicat, sec et fruité font du rosé un instant de convivialité intense : rencontres improvisées, découverte, alliance avec les recettes provençales ou les cuisines du monde, le rosé est en phase avec l’émergence des nouveaux styles de vie.
Découvrez nos différents cépages
Le Grenache (ou grenache noir) est un cépage rouge donnant un vin fort, fruité et intensément coloré. Il est cultivé dans le Midi de la France, en Espagne, en Italie, au Maghreb, en Californie et en Australie. Originaire d’Espagne, il est arrivé en France au Moyen Age.
C’est un cépage fin, très vigoureux et productif, craignant parfois la coulure. Il est adapté aux sols graveleux ou caillouteux peu acides. Il se révèle sensible à l’excoriose, à la pourriture grise et aux vers de la grappe.
Il produit un raisin à grappes moyennes à grosses et à baies moyennes. Il accumule bien le sucre, donnant des vins riches en alcool, mais faibles en acidité.
Il est à la base de grands vins de garde, structurés et aromatiques comme Chateauneuf-du-Pape où il est majoritaire.
Vinifié en rosé, il constitue la base de l’encépagement en Provence. Il est aussi vinifié en vin doux naturel, donnant les Banyuls, Rivesaltes et Maury de très longue garde.
Il est classé recommandé dans tous les départements méditerranéens, où il constitue la base des assemblages, étant obligatoire dans nombre d’AOC.
Il est un des cépages les plus cultivés en France (près de 100.000 ha) et dans le monde.
Le Cabernet-Sauvignon est l’un des cépages les plus répandus dans le monde. Il pousse dans la plupart des pays viticoles dans un éventail de climat allant du Canada au Liban.
Il doit sa reconnaissance internationale au vignoble de Bordeaux où il est souvent mélangé avec du merlot et du cabernet franc.
Ce cépage s’est propagé de la France à l’Europe puis dans tous les nouvelles régions viticoles telles que la Californie, l’Australie ou le Chili.
Durant le XX° siècle ce fut le cépage le plus planté au monde jusqu’à ce qu’il soit surpassé par le merlot en 1990.
Malgré sa popularité, ce cépage est une variété relativement récente. C’est un produit d’un croisement d’un Cabernet franc et d’un Sauvignon blanc réalisé par hasard au XVII° siècle dans le sud-ouest de la France.
Il doit sa popularité à sa facilité de culture (les raisins ont des peaux épaisses et les vignes résistent bien au gel et à la pourriture) mais aussi à un parfum spécifique qui lui donne sa typicité.
Sa facilité de prononciation en a fait un produit familier et digne de confiance pour les consommateurs, même quand il provient de régions peu appropriées à la viticulture.
Son expansion mondiale a également contribué à sa critique en tant que cépage colonisateur car il couvre des régions entières aux dépens des cépages locaux.
C’est un cépage délicat, sensible au mildiou, à l’oïdium, à l’eutypiose, au black-rot, à la pourriture grise, aux vers de la grappe, aux araignées, aux guêpes, aux cicadelles, etc.…
Il fait partie de l’encépagement des vins Chateauneuf-du-Pape, Côtes du Rhône, Côtes de Provence, Coteaux du Languedoc, ….
Donne un vin généralement peu alcoolique, déficitaire en acidité et en couleur permettant des assemblages à boire rapidement.
En coteau, on obtient des vins d’une belle couleur rouge, souple, moelleux avec un parfum agréable. Arômes d’amande, fleur de tilleul, framboise, noisette,…..
Il semble que son origine soit la Provence. De là, il a gagné la vallée du Rhône, le Languedoc-Roussillon, puis l’Algérie : en effet il permet des rendements importants et au XX° siècle, il a beaucoup été planté pour remplacer les hybrides producteurs directs. Il couvre aujourd’hui 40.000 ha en France.
Il existe de nombreux clones. En Afrique du Sud, il a été croisé avec le pinot noir, donnant un métis : le pinotage, très cultivé là-bas (5.000 ha).
C’est un cépage fertile, productif, très résistant à la sècheresse. Le Cinsault N doit être réservé aux terres pauvres et sèches, pour obtenir une récolte régulière et de bonne qualité.
Il est peu vigoureux, son bois est de faible diamètre et son port retombant. Le vieillissement des souches est assez rapide.
Il donne des vins fruités, agréables, souples et d’excellents rosés.
Le Carignan est un cépage rouge essentiellement cultivé en Languedoc-Roussillon, il entre parfois, dans certaines régions, dans la production de vin rosé.
D’origine espagnole, le Carignan doit son nom à la ville de Carinena, dans la province de Saragosse, dont le nom ancien était Caranyena.
Pendant de nombreuses décennies, le Carignan a été le cépage le plus planté en France (100.000 ha).
Jeunes, les vins sont dominés par les arômes de fruits rouges et d’épices. En vieillissant, ils développent d’autres notes : fruits mûrs (pruneau notamment), pain grillé, amande grillée, cuir.
A la suite de la crise de phylloxéra, on a planté dans les plaines irriguées du Languedoc-Roussillon des milliers d’hectares de Carignan, ce qui a grandement nui à la réputation des vins de cette région et à celle du cépage : en effet, avec des rendements supérieurs à 60 hectolitres à l’hectare, on obtient des vins sans intérêts, âpres et incapables de vieillir. Mais aujourd’hui, la tendance est à l’arrachage et les bons viticulteurs ne conservent que les vieilles vignes plantées en coteaux, avec des rendements inférieurs à 50 hectolitres à l’hectare, qui permettent d’obtenir des résultats très intéressants.
Il est un peu cultivé en Espagne, son pays d’origine, ainsi qu’en Italie, en Grèce, en Californie, au Mexique, en Argentine et en Australie.
La Syrah est un cépage rouge caractéristique de la partie septentrionale des Côtes du Rhône.
C’est le seul cépage autorisé pour les vins rouges de l’appellation Cornas. Il peut être associé à la Marsanne et à la Roussanne dans les appellations Crozes-Hermitage, Hermitage et St Joseph, et au viognier dans les vins rouges de l’appellation Côte Rôtie.
Il est aussi utilisé comme cépage améliorateur dans les Côtes du Rhône méridionales, en Languedoc et en Provence.
En dehors de sa région de prédilection, ce cépage a été longtemps négligé, du fait de son faible rendement et de son manque de résistance à certaines maladies.
La Syrah donne un vin de garde, très coloré, aux arômes de petits fruits rouges, avec un parfum caractéristique de violette.
La Syrah est l’un des cépages dont les vins sont les plus riches en resveratrol, molécule dont plusieurs essais cliniques ont montré les effets cardioprotecteurs, antioxydants et anti cancérigènes.
C’est un cépage de cuve noir d’origine espagnole. Il reste 7500 ha en France, un cépage important de la Provence et du Languedoc.
Très tardif, il a besoin de chaleur automnale et il est très à son aise dans les vignobles côtiers, comme Cassis, Bandol, ou Côtes de Provence.
Le Mourvèdre est peu productif et produit des raisins concentrés, avec une structure tannique importante. D’où une participation aux assemblages pour ses tannins. Très coloré, il possède un potentiel de garde important, qui permet aux rouges de l’AOC Bandol (50% au minimum de Mourvèdre) notamment de bien vieillir.
Poivre, gibier, truffe, écurie et fruits noirs sont les principales caractéristiques aromatiques. Il dégage souvent aussi des arômes de basse-cour.
L’assemblage avec les autres cépages méridionaux (Grenache, Cinsault ou Syrah) permet d’obtenir des vins plus souples et abordables dans leur jeunesse. Il est parfois utilisé, dans certaines régions, pour la production de vin rosé.
En Espagne, il porte le nom de monastrell, à ne pas confondre avec le morrastel qui lui ressemble et est devenu rare en France (graciano en espagnol), ni avec le moristel aragonais.
En Californie, ainsi qu’en Australie, on le nomme quelquefois mataro.
L’Ugni blanc est un cépage très répandu. Il est présent dans de nombreux terroirs du sud de la France. Sous le nom de « St Emillion » c’est le raisin prédominant du Cognac. Il est également exploité pour sa fraicheur dans le Languedoc, la Provence et la Corse.
En effet, l’Ugni Blanc est à la base de plusieurs vins blancs secs. Le cépage est présent dans la plupart des vins blancs secs italiens d’où il est d’origine et où on l’appelle « Trebbiano bianco ». Il est arrivé en France, amené en Avignon par la cour des papes au XIV° siècle. Il est mentionné en 1730 à Cadaillac.
Ce cépage débourre tard, échappant ainsi aux gels de printemps, mais induisant une maturité tardive. Il a une croissance vigoureuse, fragilisant les jeunes rameaux vis-à-vis du vent. Il résiste plutôt bien à la pourriture grise grâce à une pellicule épaisse, mais est sensible à l’oïdium et au mildiou.
Il est traditionnellement cultivé en Italie pour l’élaboration d’un vin peu aromatique, mais vif qui se boit très frais.
En France, il est cultivé dans la zone méditerranéenne. Lors de l’arrivée du phylloxera, on a constaté dans le cognaçais et en Armagnac, la difficulté de trouver un bon porte greffe pour la folle blanche : le greffage lui apportait un excès de vigueur qui la rendait très sensible à la pourriture grise qui détruisit plusieurs récoltes.
L’Ugni Blanc a alors été adopté, donnant en abondance un vin vert très acide qui se conserve tout l’hiver sans anhydride sulfureux, interdit dans l’élaboration du cognac.
Il représente une surface en régression autour de 80.000 ha en France, 50.000 en Italie et 20.000 en Bulgarie. Quelques plantations existent en Amérique, Australie et Afrique du Sud.
Vermentino ou vermentinu : cépage italien blanc qui libère des arômes puissants, mais aussi des parfums d’aubépine, d’amande et de pomme. Il apporte qualité et personnalité aux vins blancs.
Associé aux cépages rouges, il donne naissance à des rosés pleins de charme. Cépage présent essentiellement en Ligurie, Sardaigne et Toscane, mais également en Corse. Il donne des vins frais délicats et légèrement aromatiques.
En France on l’appelle « Rolle ».
C’est un cépage vigoureux mais assez sensible au vent, il se plaît dans des régions chaudes, un terrain sec et peu fertile.
Il donne un vin blanc de belle couleur pâle et de qualité, généralement bien équilibré, gras mais manquant parfois d’acidité, arômes d’aubépine, camomille, noisette, poire, pomme.
Le Tibouren est un cépage typiquement provençal. Les Romains l’on importé des vignobles de Chaldée pour le cultiver sur les bords du Tibre et l’imposer en « Provincia Romana ».
Il permet d’obtenir des vins rosés clairs, presque transparents, élégants, fruités et d’un haut degré d’alcool (13 à 15 degrés).
Ce cépage qui remonte à la plus haute antiquité est noble et très exigeant. Ce vin est bouqueté, capiteux, d’une richesse alcoolique parfois exceptionnelle.
Sa culture est essentiellement limitée au département du Var. On estime sa surface de plantation à environ 400 ha. En effet, c’est un cépage qui reste très peu multiplié et dont il n’existe aucun clone sélectionné.
D’un point de vue œnologique son vin est dans son ensemble fin et expressif. C’est une variété dont la finalité est exclusivement le vin rosé.
Au nez, il se révèle aussi bien fruité que floral selon le matériel végétal dont il est issu. En bouche, les vins apparaissent plutôt ronds et gras, relativement longs en bouche et aromatiques marqués par des caractères oxydatifs.
Assez peu répandu en France, c’est un vieux cépage provençal. Son nom vient probablement du provençal « col » (pédoncle) et de « tor » (tordu) en raison de son pédoncle coudé.
Il a été classé recommandé dans les départements du Var et du Vaucluse et autorisé dans l’Ardèche, la Drôme, le Gard, l’Hérault et les Pyrénées-Orientales. Il occupe moins de 200 ha. Il fait partie de l’encépagement de l’appellation Côtes de Provence et du Tavel.
Le cépage est vigoureux et produit beaucoup. Il est sensible au mildiou et à la pourriture grise.
Le calitor n’a pas fait l’objet de sélection clonale.